...La saison s’achève en beauté
(article paru dans Miécourt douce campagne / Le Barotchais, N° 98, décembre 2008)
Coup sur coup, trois expositions et deux séances du Conseil de fondation en trois mois. Les membres sont exsangues. N’en jetez plus ! Vivement la pause hivernale ! Mais on peut être fier du travail réalisé en cette fin d’année…
RÉGINE GRANDJEAN-RENARD Vernie le 3 octobre dernier, l’exposition des peintures de Régine Grandjean-Renard était sa première en Suisse – cela a déjà été le cas de plusieurs exposants. Avec plus de 100 pièces exposées, elle battait le record du plus grand nombre d’œuvres consacrées à un seul artiste. La chambre à pain était réservée aux paysages, la «salle des mariages» aux fleurs et légumes. Quant à l’étage, il était consacré essentiellement aux animaux sauvages et domestiques.
Amateure éclairée, Régine Grandjean-Renard ne s’est adonnée pleinement à sa passion de toujours qu’à l’âge de la retraite, en 2005. Mettant des bouchées doubles, elle s’est alors ingéniée à explorer la puissance et les subtilités de la couleur, ainsi que les effets de transparence. L’artiste actuellement domiciliée à Saint-Louis (F) peint d’après photos, dans toutes les techniques, mais en majorité à l’huile ou à l’acrylique. Son style, apparenté à l’école hyperrréaliste, se caractérise par beaucoup d’observation, de minutie et de détails. «Les animaux me réussissent bien, reconnaît-elle.».
Amateure éclairée, Régine Grandjean-Renard ne s’est adonnée pleinement à sa passion de toujours qu’à l’âge de la retraite, en 2005. Mettant des bouchées doubles, elle s’est alors ingéniée à explorer la puissance et les subtilités de la couleur, ainsi que les effets de transparence. L’artiste actuellement domiciliée à Saint-Louis (F) peint d’après photos, dans toutes les techniques, mais en majorité à l’huile ou à l’acrylique. Son style, apparenté à l’école hyperrréaliste, se caractérise par beaucoup d’observation, de minutie et de détails. «Les animaux me réussissent bien, reconnaît-elle.».
LES FASTES DE LA SAINT-MARTIN
«MES CHATS », D’ALAIN SAUNIER. A partir du vendredi 7 novembre, et ce pendant tout ce mois, la fondation a présenté les photographies d’Alain Saunier, au cours d’une exposition diurne et nocturne qui s’est déroulée sur le site. Les œuvres en grand format ont été suspendues aux remparts et éclairées par des projecteurs tous les week-ends. Les « chats » (lions, léopards, guépards, tigres et autres jaguars) du photographe de Grandval étaient visibles en suivant le chemin de l’arboretum. Parallèlement, lors du vernissage et le samedi 29, le photographe a projeté et commenté une série d’images sur grand écran. Observateur passionné de la nature, Alain Saunier en dévoile quelques secrets, il marie avec un talent consommé la précision du documentariste et l’humour décalé.
L’exposition sur les murs « Mes chats » constituait la première du genre sur le site du château. Les cadres permettant de tendre les photographies ont été conçus et réalisés par David Balmer. Ce dernier les a posés avec l’aide efficace de Jean-François Comte. Cette animation de plein air comportait notamment l’avantage de mettre en valeur les remparts du château, surtout de nuit, où elle offrait un spectacle fascinant, grâce aux projecteurs de l’Armée mis à disposition par Edouard Vifian. Que rêver de mieux pour entrer dans les festivités de la Saint-Martin?
DES HÔTES DE MARQUE. Cette année, la brigade de cuisine et le service se sont livrés à un véritable marathon. Le vendredi soir, déjà la fondation accueillait une trentaine de convives : la Fondation des Marais de Damphreux et quelques amis d’Alain Saunier. Une autre trentaine d’inscriptions étaient au programme du samedi soir, et une soixantaine le dimanche à midi. Autant dire que personne n’a chômé.
La grande joie des Amis du château a été d’accueillir dimanche Mme Jeanne Schweizer-Choulat, de Bâle, qui fêtait ses 101 ans, entourée de sa famille. C’est une fidèle amie de Miécourt, qui a gardé pour son village natal une grande tendresse. Madame Schweizer et sa famille se sont montrées très généreuses, la première en offrant une reproduction d’un dessin datant de 1810 et la promesse d’un tableau représentant le village de Miécourt, la seconde en gratifiant la fondation d’un pourboire… royal.
L’exposition sur les murs « Mes chats » constituait la première du genre sur le site du château. Les cadres permettant de tendre les photographies ont été conçus et réalisés par David Balmer. Ce dernier les a posés avec l’aide efficace de Jean-François Comte. Cette animation de plein air comportait notamment l’avantage de mettre en valeur les remparts du château, surtout de nuit, où elle offrait un spectacle fascinant, grâce aux projecteurs de l’Armée mis à disposition par Edouard Vifian. Que rêver de mieux pour entrer dans les festivités de la Saint-Martin?
DES HÔTES DE MARQUE. Cette année, la brigade de cuisine et le service se sont livrés à un véritable marathon. Le vendredi soir, déjà la fondation accueillait une trentaine de convives : la Fondation des Marais de Damphreux et quelques amis d’Alain Saunier. Une autre trentaine d’inscriptions étaient au programme du samedi soir, et une soixantaine le dimanche à midi. Autant dire que personne n’a chômé.
La grande joie des Amis du château a été d’accueillir dimanche Mme Jeanne Schweizer-Choulat, de Bâle, qui fêtait ses 101 ans, entourée de sa famille. C’est une fidèle amie de Miécourt, qui a gardé pour son village natal une grande tendresse. Madame Schweizer et sa famille se sont montrées très généreuses, la première en offrant une reproduction d’un dessin datant de 1810 et la promesse d’un tableau représentant le village de Miécourt, la seconde en gratifiant la fondation d’un pourboire… royal.
BOURSE AUX MINÉRAUX ET AUX FOSSILES
Les samedi 29 et dimanche 30 novembre, la FACMI louait le château aux organisateurs d’une bourse aux minéraux et aux fossiles. La chambre à pain faisait office de buvette et la salle des mariages de salle à manger afin d’offrir aux visiteurs un cadre convivial. Les deux salles de l’étage étaient dévolues à l’exposition-vente proprement dite. Une aubaine en or pour les spécialistes et les collectionneurs, et en prime quelques belles idées de cadeaux. L’occasion tombait à pic à l’approche des fêtes de fin d’année...
LES DEUX DERNIÈRES SÉANCES
Avant la fin de l’année, il fallait encore faire approuver par le conseil de fondation les comptes 2007, dûment vérifiés par Micheline Clerc et Louis-Philippe Donzé. Ce fut fait le 22 octobre. Quant à la dernière séance de l’année, le 29 novembre, elle a permis de dresser le calendrier de l’année 2009. A part les rendez-vous incontournables (brocante, festivités de la Saint-Martin), on se promet toujours d’alléger le programme des animations et des expositions, afin de ne pas essouffler les volontaires bénévoles que constituent les troupes du Conseil de fondation. Peine perdue : les fins d’années se succèdent régulièrement sur les chapeaux de roues. Cela dit, la crédibilité des projets de restauration, le succès des demandes d’aides publiques et privées reposent largement sur la notoriété du château et le dynamisme de l’institution, il faut en être conscient.
UN BILAN FLATTEUR
Dans une conjoncture plutôt morose, sur fond de crise financière internationale et de menace de récession, le bilan des animations de l’année 2008 peut être qualifié d’excellent. Dès le printemps, les amis du château se sont activés, enchaînant sans discontinuer les animations. Après le week-end de brocante et celui de la fête des fleurs, après les expositions de Desmond Bovey, Régine Grandjean-Renard et les « chats » d’Alain Saunier accrochés aux remparts, après les festivités de la Saint-Martin, le dernier acte a été consommé avec l’exposition de Ginny Siegrist, peintre sur tuiles et macrophotographe, sur laquelle nous reviendrons dans le prochain numéro. En outre, les membres de la fondation et les visiteurs auront eu la joie de voir verdir le premier gazon du jardin situé à l’est du site, et cela grâce à la générosité de deux donateurs qui en ont financé la restauration: Jacqueline et Christian Spechbach. Qu’ils en soient vivement remerciés. (mj/jlm)