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Le château remet les couverts

(article paru dans Miécourt douce campagne / Le Barotchais, N° 94, sept. 2007)
 
Deux séances du Conseil de fondation, deux repas et une réception : voilà en résumé l’actualité du trimestre d’automne, un automne sec et plus clément que la saison précédente…
 
Les saisons, en effet, se suivent et ne se ressemblent pas. Autant la météo de la fin de l’été avait été changeante, avec des températures passant sans transition de la canicule à  une franche fraîcheur, autant le début de l’automne fut ensoleillé et tonique, invitant aux charmes de la promenade en forêt dans un embrasement de couleurs. Mais nous nous égarons…
 
Le Conseil de fondation a siégé le 12 septembre et le 24 octobre, deux séances consacrées essentiellement à dresser le bilan des animations échues, à réfléchir et à jeter les bases des programmes de l’année 2008. Fort sagement, la FACMI a renoncé à l’organisation d’un banquet prévu le 6 octobre: une date trop rapprochée à la fois des manifestations précédentes (soirée friture du vernissage de Béat App, soirée raclette de la fête du village) et des rendez-vous futurs (repas de la Saint-Martin, réception des Courtiers gourmands).
 
 
DU SOIN DANS LE DÉTAIL
 
En tout état de cause, la seconde séance, celle du 24 octobre, a consisté à peaufiner l’organisation  des deux repas de la Saint-Martin. Revue de détail, redéfinition des tâches de chacun, listes des achats et des équipements nécessaires, calendrier des préparatifs et horaires précis du service, etc. En tant qu’organisateurs et acteurs, nous restons fidèles à notre credo : toujours mieux, toujours meilleur !  Même si globalement l’organisation des deux repas paraît rodée, il y a toujours un point ou l’autre à améliorer, pour le plus grand confort des convives qui se sont inscrits.
Jusqu’à l’année dernière, la fondation servait le repas de Saint-Martin une semaine avant la date de la fête traditionnelle. Cette année, la FACMI s’est conformée au calendrier officiel, c’est ainsi que les agapes automnales se sont tenues les samedi 10 à 19 heures et dimanche 11 à midi. Tout a bien marché ! En cuisine, la liturgie tournait comme un cantique, et dans la bonne humeur, en plus ! Il faut l’avouer tout de même: nous ne sommes pas des professionnels. Les locaux de service ne sont pas vraiment adaptés. En cuisine, il y a à jongler entre la cuisson des différents plats, la vaisselle et le service. Mieux vaut ne pas se marcher sur les pieds. Alors, quand tout se déroule comme prévu, que les clients viennent nous féliciter et repartent comblés, c’est du bonheur. Seul reproche, mineur : c’était trop copieux. Mais un tant soit peu d’excès gastronomique ne fait-il pas partie du rituel de la Saint-Martin?
A peine les dernières vapeurs de cochonnaille évacuées – relents tenaces tout de même – une brigade de nettoyage énergique et motivée se soumettait aux ordres d’Edith Bonvallat pour un nettoyage des locaux de fond en comble, suivi d’une séance de rangement bien nécessaire après le remue-ménage saint-martinien. Une véritable tornade blanche ! Il fallait bien cela pour accueillir la Confrérie des Courtiers gourmands…
 
 
CHAPITRE AU CHÂTEAU
 
Dimanche, 18 novembre, pour la première fois au château, la Confrérie des Courtiers gourmands a tenu son chapitre d’automne : la cérémonie d’intronisation de six nouveaux membres. Fondé en 2005, ce groupement s’est donné pour mission de promouvoir l’authenticité et la qualité du terroir d’origine suisse. Toute personne active intéressée à la gastronomie, l’œnologie, le tourisme, la restauration ou l’hôtelleie peut faire partie de l’institution. Son président, Jean-Marie Claret, l’affirme: la Confrérie se veut très proche des producteurs. On trouve en effet parmi leurs rangs des œnologues,  maraîchers, bouchers, distillateurs, boulangers distillateurs, fromagers, spécialistes de confits et de confitures ou producteurs de cidre.
Les Courtiers ont été accueillis vers 11 heures par le président de la FACMI Michel Juillard, qui leur a parlé du Jura, de l’Ajoie et de la Fondation des Amis du Château de Miécourt.
La cinquantaine de membres présents s’est ensuite régalée du menu de Saint-Martin servi par un traiteur de la place, tout en profitant de la prestation musicale d’une chanteuse accompagnée d’un guitariste. D’excellents musiciens pour servir un répertoire de chansons à texte, dont notamment quelques tubes planétaires d’Edith Piaf restés gravés dans les mémoires. Puis il y a eu une tombola.
Contrairement à d’autres confréries plus guindées, il règne au sein des Courtiers gourmands un esprit bon enfant empreint de modestie et de simplicité. Ces qualités propres au terroir s’harmonisent parfaitement avec le cadre rustique du château de Miécourt, et avec la tradition de l’hospitalité ajoulote : pas de chichis, mais de la chaleur, du naturel et du cœur.
C’est aussi l’occasion de le rappeler à nos lecteurs : à l’exception des dates de manifestations de la FACMI, les locaux du château  peuvent être loués aux particuliers, aux familles ou aux sociétés, pour un apéritif, un repas, une cérémonie ou une fête, une séance…

jlm